Il est un pardon possible quand le coupable et son contraire, liés à jamais comme le recto et le verso de la monnaie de la pièce, sont unis dans le même camp des victimes et qu’ils peuvent passer une alliance contre la douleur.

D’où sort cette idée ? Que vient-elle faire là ?

Je vois le lien, ténu, je pensais à l’espoir, de l’espoir au progrès et du progrès… au pardon. Ce moment où la dette incommensurable – cette incommensurabilité qui fait que l’ouvrier de la onzième heure sera payé pareil que celui de la première et sans que ceci ne soit en rien scandaleux – s’efface et les deux personnes liées dans le poids de celle-ci, se voient libérées chacune de leur fardeau et capables désormais au mieux de (re)construire une relation mutuelle neuve, au “pire” qu’une relation au monde débarrassée de ce frein.