Il joue un petit rôle dans le texte, mais néanmoins suffisant pour qu’il ait sa page en ces lieux…

Biographie succincte

En 1941, durant la Seconde Guerre Mondiale, Harald Edelstam fut envoyé à Berlin, puis à Oslo, entre 1942 et 1944. Dans ces deux endroits, il exigea au Ministère des Relations Extérieures de Suède le droit d’aider des victimes : les familles juives à Berlin et ceux qui luttaient dans la résistance contre le gouvernement collaborationniste en Norvège.

C’est là qu’on lui donna le surnom d’Œillet Noir, qu’il conserva le reste de sa vie. Il arriva au Chili en 1972, sous le gouvernement d’Allende. Après le coup d’Etat de septembre 1973, Edelstam chercha à aider les personnes d’autres nationalités que la suédoise, demandant de l’aide de ses collègues diplomates. Il donna l’asile à plus de 500 persécutés politiques chiliens et sauva 40 réfugiés uruguayens de la fusillade dans le Stade National.

Brandissant son immunité diplomatique, il évita que les militaires n’entrent dans l’ambassade cubaine et détiennent ou tuent les diplomates et réfugiés chiliens qui y étaient présents. Il déclara l’immeuble comme faisant partie de l’ambassade suédoise,  donnant l’immunité diplomatique à tous ceux qui se trouvaient dedans.

La dictature militaire le déclara persona non grata et il abandonna le Chili en décembre 1973.

Bibliographie sur Harald Edelstam

Germán PEROTTI et SANDQUIST Jan, [2013] Harald Edelstam, Santiago du Chili, LOM, 140 p.