Chronologie du conflit

  • La Bataille du Chili, 3ème partie, 38’27

    Avant : Les patrons avaient demandé à ce que les ouvriers sortent dans la rue pour demander une hausse des prix fixés par le gouvernement sans quoi l’entreprise irait à la faillite.

  • Avant : le syndicat des ouvriers avait demandé une enquête sur la destination des marchandises auprès de la DIRINCO, au bureau des délits tributaires, soupçonnant qu’elle parte pour la majeure partie vers le marché noir
  • 05/05 : deux ouvrières sont arrêtées et emprisonnées pour vol de marchandise
  • 15/05 : troubles après l’agression d’un ouvrier par un chef
  • Consultation d’un inspecteur du travail qui donne raison aux patrons
  • 18/05 : AG houleuse du syndicat qui décide dans des conditions troubles, d’aller occuper (prendre) les locaux de l’entreprise
  • 24/05 : début de la grève (sans doute officiel) de la grève
  • 02/06 : “libération” des locaux par les carabineros qui délogent les grévistes
  • 10/06 : l’entreprise est mise sous la tutelle d’un interventor.

Personnes, chiffres et faits

  • La Bataille du Chili, 3ème partie

    Chef José Valdenegro, auteur d’une agression sur un ouvrier

  •  Blanca1 Pulgar et Zulema Briso : les deux femmes accusées et enfermées 15 jours à la Maison du Bon pasteur, libérées sous caution grâce au syndicat
  • Emilio Loyola, inspecteur du travail proche de l’UP, qui a donné raison aux patrons lors de la première consultation
  • Fernando Arrivillaga, interventor
  • Nieto Batica et Barneches, patrons

Représentants du syndicat des travailleurs

  • Maria Eugenia Farías, PC, présidente du syndicat, signataire des revendications
  • Victor Ramirez, sympathisant PC, directeur du syndicat
  • Dulia Montecinos, PC, membre du syndicat qui n’a pas voulu signer la liste des 5 points pré-listés pour les revendications
  • Juan Acuña, DC, a refusé aussi de le signer
  • Roberta Medina, « qui se dit PS mais a voté Jarpa » [Aurora de Chile], elle non plus n’a pas signé.

Effectifs : 83 employés et 192 ouvriers (chaque catégorie ayant son propre syndicat).

Adresse(s) : trois fabriques  à Vasconia 183 et avenue Matta.

Les revendications des travailleurs grévistes

A court terme :

  1. L’indemnisation et la réintégration dans l’entreprise de Blanca Pulgar et Zulema Briso
  2. Le nivellement des salaires en différentes catégories et non décidés au cas par cas, et leur paiement mensuel
  3. Le respect des actes de “avenimiento”
  4. L’achat des uniformes et tenues de travail promises
  5. L’embauche du pédiatre promis dans la salle de garderie
  6. Le droit de prendre des marchandises en nature
  7. La participation des ouvriers aux décisions de l’entreprise

A moyen terme, les travailleurs espèrent faire passer l’entreprise sous intervention, puis à long terme la voir passer dans l’Aire de Propriété Sociale (ceci est explicite sur les images)

Bibliographie

“Maniobra “UP” para tomarse el laboratorio “Geka””, La Prensa du 28/05/1973, 12.
“La verdad en laboratorios Geka”, La Aurora de Chile du 31/05/1973, 5 (haut)
“El cordón Vicuña Mackenna ante el conflicto laboratorios Geka”, La Aurora de Chile du 31/05/1973, 5 (milieu)
“Colegio de Farmacéuticos apoya a profesionales del laboratorios Geka S.A”, El Mercurio du 01/06/1973, 12.
“Extremistas retomaron ayer laboratorio ‘Geka’”, La Prensa du 07/06/1973, 19.
“Requisaron ahora laboratorio Geka”, La Prensa du 10/06/1973, 12.
“Gran triunfo de Geka y Cordón Vicuña Mackenna”, La Aurora de Chile, n°27, 24/06/1973, 2.
“Geka en la pelea”, La Aurora de Chile, n°30, 05/07/1973, 8.

Note

  1. Une fois appelée Elena