— Lorsque nous marchions sur la plage à Valparaíso, cette nuit merveilleuse (…), tu as parlé du « pur ciel bleu foncé » de ce soir-là, et je me souviens que cela m’avait fait rire…
— Oui, je me souviens de ce que tu avais dit : « c’est exactement ça le Chili, actuellement – un pur ciel bleu foncé que nous devons éclaircir jusqu’au grand matin de la révolution, parce que les grands soirs, c’est terminé ! ». Puis tu avais chanté

Puuuro Chile, es tu cielo azul oscuuuuuro,
Puras brisas te cruzan también,
Début de l’hymne chilien (version modifiée)

Et alors ?
— Alors, quoi ?
— Bah, Eusebio ?
— Qui a composé les paroles de la version officielle de notre hymne, en 1909, franchute ? Eusebio Lillo, touriste !
— Ne m’appelle pas comme ça… [1. XVI §3]