Effectivement, je ne me contente de raconter une histoire en insérant quelques personnages fictifs dans un morceau d’histoire chilienne des années 1970, comme on insérerait, de manière scrupuleuse, en faisant le moins dégâts possible, un peu de fiction dans les événements déroulés, afin qu’ils n’interfèrent pas, qu’ils ne soient pas capables de changer le cours des choses et m’empêchent de te raconter le 11 septembre 1973 à Santiago du Chili ou la mort de Pablo Neruda mais j’ai tenu aussi à te laisser un appareil critique le plus complet possible.

Idéalement, j’aurais voulu te mettre l’ensemble des documents qui m’ont servi, comme un projet ouvert qui donnerait encore plus que les seules références utilisées, comme on le fait dans un travail universitaire. Peu à peu, je vais essayer de t’en mettre le plus possible, dès que je n’enfreins pas la loi, et de compléter les pages de l’appareil critique qui sont encore malheureusement vides et qui ne servent pour le moment qu’à l’établissement des liens internes en mon sein.

Aussi, mieux que l’université je peux essayer de jouer sur deux tableaux : te montrer le Chili de l’époque de l’intérieur, via mes personnages, et de l’extérieur, via mon appareil critique, avec l’excuse de la licence poétique pour toutes les pièces du puzzle qui me manquent et que je dois bien combler de la manière la plus plausible que je le peux. Sans fantaisie excessive, dans une rigueur rieuse.

Je te laisse donc te balader comme tu le souhaites en mon sein, te conseillant cependant de me lire de manière cursive, et d’aller voir les documents (flèche vers le bas, dans la commande de navigation) uniquement si tu fais des recherches sur le Chili de 1972-1973, afin de ne pas trop en savoir quand je ne veux te distiller les informations au rythme qui me plait, et ce pour ta plus grande édification, je l’espère. En revanche, si tu veux suivre un lien menant vers mon appareil critique, afin de comprendre un sigle, de revoir qui est qui dans cette jungle de noms propres ou d’organisations sociales, n’hésite pas, c’est fait pour ça ! Ça te permettra de savoir tout ce qu’un texte1 ne peut te dire au risque de s’alourdir, sans pour autant être passé à côté de tout ce que tu peux découvrir de cette histoire qui, même si elle pourra te paraître lointaine, parle encore de toi et de ton monde, temps que l’être humain reste l’être humaine et que les transhumains et les machines n’ont pas supplantés homo sapiens. Jusqu’à quand ?

Photo d’entête : “Salvador Allende sculpture – Santiago, Chile” par David Berkowitz

Note

  1. Voire un romanessai. Je veux bien pourvu que tu n’établisses aucun parallèle avec la nullissime « romanquête » de l’odieuse majesté Bernard-Henri Botul qui sévit encore en France à l’heure où j’écris ceci, en 2019. Tu n’avais tout de même pas cru que ce texte avait été écrit le 11 septembre 1973 pour être exhumé au vingt-et-unième siècle ? Voyons…