§6. J’étais assis à une terrasse, comme il m’arrive de faire régulièrement, parce qu’on jouit mieux de sa solitude en étant entouré de monde, lisant les commentaires d’El Mercurio sur la fin de la grève patronale, jouant négligemment avec un verre trop vite vidé et m’emplissant de l’étrange complexité d’un visage, attablé un peu plus loin, appartenant à une femme inconnue qui semblait attendre avec une patience trop résolue quelqu’un qui ne venait pas. J’étais à quelques pas d’elle, elle attendait, j’étais à côté, l’autre loin, et c’est à côté de moi qu’elle passait : qu’attendais-je pour m’inviter à sa table ? Ou l’inverse. Je restais avec délectation dans ce doux tiraillement, cultivais en expert comme un œnologue sent l’arôme d’un vin dans son palais, ce fin trépignement de frustration, me flagellais en quelque sorte avec cette pointe de légèreté qui rend le vice attrayant.

Ainsi rêvant, elle avait fini par s’en aller sans que je ne l’aperçoive, sans que je n’aie su si elle était alors accompagnée. Adieu petit corps esquissé dans un bar grouillant de passages et de mystères. J’étais seul puis, remplaçant la jeune fille de son long manteau noir, de ses yeux sans fond, il me fait désormais face.

— Bonjour Père.

Ses cheveux se font rares et blanchis ; les rochers s’effritent aussi.

— Bonjour, mon fils, est-ce que je te dérange ?

— Pas le moins du monde. Me voilà dans le plus parfait désœuvrement. Je vous croyais à Paris.

Et certes je ne suis qu’à moitié hypocrite, seulement j’aimerais peut-être que tu toques quand tu entres dans ma vie, comme arrivé à un certain âge tu as frappé pour savoir si tu pouvais rentrer dans ma chambre.

— J’avais peur que tu ne la suives.

Voilà qu’il badine, mais son sourire est franc. Que fait-il là ?

Les rapports que j’ai avec mon père ont toujours été assez tristes : nous n’avons jamais été ce qu’il nous fallait l’un pour l’autre. En effet, lorsque j’étais (un peu plus) jeune, il fallait que je le suive aux manifestations, aux réunions, aux marches, aux groupes d’études, j’en oublie, pleurer la IIème République espagnole tombée dans les mains de l’infâme Franco. J’ai pas mal fréquenté ces héros… J’ai vu comment sont ces gens, ça me donne une certaine légitimité pour m’en moquer. J’ai vu mon père persécuté par ses dilemmes et ses contradictions : aspirant à la longue à n’être qu’un petit-bourgeois parisien tranquille, il lui fallait quand même rester militant et fidèle à son engagement de jeunesse commencé de l’autre côté des Pyrénées, comme incapable de laisser tomber le culte d’un Dieu auquel, au fond, en y réfléchissant, il ne croit plus vraiment ; mais il y a les autres, leur regard, leurs appels. Les collectivistes sont pires que les augustiniens : toute leur vie est placée sous le signe de la mauvaise conscience, dans une contradiction permanente proche de l’autoflagellation, comme les seconds restent prisonniers des péchés qu’ils se sont inventés. Mais alors que pour ces derniers le monde morbide dans lequel ils vivent est l’antichambre du Paradis, les autres n’ont que des révolutions qui échouent toujours – qu’elles soient renversées ou qu’elles deviennent des dictatures – des projets à venir, encore à venir, « bientôt, vous verrez », une rancune permanente contre le monde, agitateurs de « passions tristes », envieux, des complots plein la tête – qu’ils veulent fomenter ou dont ils sont assurément les victimes –, des icônes mortes qu’ils vénèrent après les avoir créées en violant sans vergogne la vérité historique, et tout en détestant officiellement, c’est entendu, le culte de la personnalité… Vous sentez bien que le « devoir de mémoire » leur pèse de temps en temps et qu’ils vont aux commémorations en trainant des pieds, mais une fois dans le show vous les retrouvez très fiers de faire partie du bon camp, glorieux vaincus, les Bons, les Justes, les Gardiens de la mémoire de leurs frères tombés (certains même en vivent)… Et si vous regardez dans le détail, un peu sérieusement, la réalité de ce qu’ils ont fait, vous vous apercevez que ce n’est pas si glorieux que ça. En Espagne, les rouges n’ont pas été des anges, ils se sont battus entre eux, leurs saints ne sont pas si blancs… mais c’est faire une faute de goût que de le leur montrer. Quel petit impertinent vous faites à briser l’image si belle qu’ils avaient envie de voir, qui était si agréable, si pure et aux frontières si bien tracées que c’en était rassurant ! Vous les réveillez de leur sommeil dogmatique, c’est peu sympathique. Vous leur susurrez à l’oreille que les plus malins d’entre eux sont des menteurs, et les moins des nigauds qui croient aux contes des premiers : comment voulez-vous qu’ils vous apprécient si, même inconsciemment, ils ont toutes les raisons de rejeter vos paroles ? A quoi bon les avoir sortis de leur caverne, les ombres étaient si belles, le soleil fait si mal aux yeux, salopard de philosophe ! Et ils y retournent en courant, sous les applaudissements des fraudeurs, il fallait un méchant, c’est Franco, et vous n’êtes que son suppôt, tout rentre dans l’ordre.

Et puis dans la vie quotidienne… Ils ont de l’argent et aiment ça honteusement. Et qu’importe que leurs discours soient en désaccord avec leurs actes ! Ils détestent la société de consommation, « mais que voulez-vous, on ne peut y échapper » vous rétorquent-ils pour excuser leur comportement fautif, du point de vue de leur discours. Ils détestent le luxe mais aiment les bonnes choses qu’on peut ranger dans cette catégorie, et se battent officiellement pour que les prolétaires aient aussi le loisir de boire le champagne qu’ils tiennent à la main, vous disent-ils – idiots, le luxe n’existe que par l’idée des autres qui en sont exclus ; et puis il leur suffit de se délester d’un peu de confort, de temps en temps, pour se donner un peu de mauvaise foi cosmétique. Ils ont fait de la schizophrénie la norme, mais après tout, la norme, ne nous apprend-on pas que ce n’est qu’une convention sociale discutable ?

Bref, c’est parce que je n’ai pas voulu patauger dans ces eaux stagnantes et sales que mon père a commencé à m’en vouloir. Je ne prenais pas la relève du militant qu’il avait toujours été malgré son appartenance à la bourgeoisie catalane – quoique je ne sois pas sûr que cela soit si contradictoire que cela : l’ennui génère des monstres. Pire : je n’étais même pas dans une indifférence bovine face au sujet, mais demeurais très fier de ne pas lui emboiter le pas, d’avoir mes propres idées. J’espérais qu’il apprécie mon indépendance, et reconnaisse ma liberté. Qu’on trahisse ses attentes, ceci un père a du mal à vous le pardonner ! Alors il m’en veut de n’avoir pas su reprendre le flambeau de sa rébellion défaite et, d’un autre côté, de ne pas avoir voulu faire fructifier le petit héritage qu’il avait si difficilement accumulé à l’attention de son successeur, ce fut moi, pour son malheur. Si j’ai atteint une partie de ses objectifs en le dépassant socialement, j’ai dépensé la plupart de mon temps à des occupations qui le dépassent, et j’aurais aimé qu’il me comprenne … Il n’a pas été la rampe de lancement d’un rêve dont j’aurais été le continuateur, je ne suis pas son prolongement. Nous avons pacifié nos rapports en les évitant. Et puis avec un peu d’excès de testostérone, deux caractères assez forts (là, au moins, il aurait pu se réjouir que je m’oppose à lui, ce en quoi je lui rendais un hommage discret) et quelques paroles malencontreuses cristallisées par une rancune tenace, nous nous sommes tourné le dos ; mais pas complètement : il y a une femme entre nous, la sienne – Maman. Je suis leur fils unique, aussi, je n’ai pas le droit de la priver de moi. Ils ont bien un bichon, mais bon, il ne me remplace – quand même – qu’imparfaitement… Enfin voilà, tant pis. On peut vivre sans père1, … et lui ne peut-il pas vivre sans fils ?

— Vraiment ? — réponds-je à son « j’avais peur que tu ne la suives » du haut de cette page — Je ne cours pas après la Terre entière. C’est son mystère qui me plaisait chez elle, et son visage comme une peinture de Modigliani retravaillée par Picasso…

— Non, je ne crois pas qu’elle était ton genre.

— Ah bon ? Pourquoi ?

— Un mètre soixante environ, tu en aurais vite fait le tour.

— Je ne m’attarde pas qu’aux alentours.

— Justement.

— Je vois. Oui je crois aussi, vous avez raison. Son petit air pincé devant la déception, ses yeux éplorés pour une broutille, incapable de cacher sa peine aux autres et de prêter ainsi à leurs moqueries (parce que les gens sont sans pitié)… Avez-vous vu sa façon vide de regarder les gens, d’un air affecté, trempant ses cils dans la niaiserie ? C’était une sotte. Seriez-vous pris du « démon d’onze heure du soir » ?2

— Ne sois pas impertinent.

— Etes-vous ici par hasard ?

— Je suis au Chili pour affaire.

— Vos affaires…

— Oui, mes affaires. Celles qui t’ont permis de vivre et de financer tes études, par exemple, et sur lesquelles tu n’as jamais été curieux…

— Arff. Non. Les secrets de famille, très peu pour moi. Il y en a plein les romans et les films, je n’ai pas besoin d’avoir les miens : ceux qui sortent de l’imagination des autres me suffisent…

— Soit. Et puis je voulais te voir, je t’ai vu attablé, je suis venu.

— Est-ce aussi simple que ça ? : vous voulez, vous obtenez.

— Oui, Santiago est un village. On peut te retrouver assez facilement avec un tout petit peu de patience.

— Ce n’est pas rassurant. A vous décourager d’avoir des ennemis… Il y a bien quelque chose à me dire, au moins ?

— Je n’ai aucun sujet particulier. Te voir, comme un père voit son fils.

— Ah. Je vois. Vous venez chercher la brebis égarée. C’est touchant. Mais elle ne crie pas dans la nuit, elle n’appelle pas au secours, elle est bien tranquille dans son coin : on croit sauver une perte, on traque une fuite !

— Ne te ferme pas. Je ne te ferai pas la morale.

— Me l’avez-vous seulement faite une fois ?

— Oui, je te cherche. Je ne sais pas qui tu es, je ne te reconnais plus, je suis face à un étranger que j’ai élevé un jour pendant vingt et un ans.

— Vous pouvez cesser de souffrir pour moi. Grand-père disait que l’homme fort est celui qui est capable de se tenir en suspens à la force de ses bras, moi je tiens sur mes pieds : je suppose que c’est amplement suffisant.

— Si cela ne tenait qu’à moi, Juan, je me forcerais à faire le deuil de mon fils. Tu seras d’accord avec moi que les liens du sang sont peu de chose, il y aurait tant de jeunes gens à prendre sous mon aile si je voulais trouver des palliatifs à ma paternité frustrée. Mais il y a ta mère. Les femmes sont romantiques, elles s’attachent…

— Vous voilà enfin. Nos deux courses finissant par se rejoindre.

— Au-dessus de quel vide marches-tu sur ce fil ?

— Pardon ?

— De quelle tristesse espères-tu t’échapper ?

— Pourquoi serais-je triste ? Pourquoi le serais-je encore ?

— Tu l’es.

— J’ai vécu ce que peu d’hommes ont réalisé ! S’il fallait rédiger ma biographie on appellerait ça : Vous n’aurez le courage que d’en lire la moitié ! Dix volumes et non des moindres.

— Tu es seul.

— Ta réplique aurait dû être une question.

— Non. Je connaissais la réponse.

— Tu sais toujours tout.

— Ne suis-je ton père ?

— Peut-être. Partout où que j’aille, le monde m’accompagne : que puis-je avoir de plus, ne suis-je pas comblé ?

— Une enclave dans le monde, une propriété comme une maison qu’on appelle ordinairement « chez moi » et qui est le plus bel endroit de l’univers car sa femme y habite, ses enfants y grandissent.

— Et qui se déliera, et que vous viendrez retrouver à la terrasse d’un café pour en faire l’inventaire. Si je ne me connaissais pas, j’aurais peut-être envie d’enfants. Vous savez que j’ai toujours préféré l’indifférence ingrate des chats à la dépendance amicale des chiens…

— Et ta stérilité ne te travaille pas de temps en temps ?

— Je suppose que tout le monde prend quelque temps dans sa vie à contempler ses gouffres. Ça m’arrive. On ne peut pas avoir tout et son contraire en même temps, toujours ce principe de contradiction de ce vieux rabat-joie d’Aristote. Désolé de ne pas vous offrir de petits-enfants. Je me suis toujours plus entendu avec grand-père qu’avec toi, peut-être aurait-ce été le cas si j’en avais… Mais au fait, il parait qu’à Concepción un enfant pleure l’absence d’un père qui l’a « abandonné ». Moi. Je n’y ai pas pensé sur l’instant, j’aurais dû vous mettre en contact. Peut-être vous seriez-vous entendus ?

— Tu es sérieux ?

— Trop.

— Pourquoi toujours l’abandon, Juan ? Pourquoi as-tu toujours fui les sourires quand ils arrivaient, pourquoi as-tu fui notre amour quand nous te le donnions, pourquoi te sens-tu mélancolique à chaque fête, pourquoi n’as-tu jamais pu vivre en oubliant cette petite voix qui te rappelait sans cesse que le texte aurait une fin ?

— Parce que ce sont les mêmes dents qui sourient aujourd’hui qui vous mangeront demain, parce que la joie des hommes est faite de puérilités et de mensonges, parce qu’on ne peut se réjouir dans la crainte du rideau. Les lecteurs ne sont jamais à la hauteur du livre qu’ils ont entre les mains. Ils surlignent les mauvais endroits, jugent trop vite, font quelques commentaires et s’en vont dormir à nouveau dans leur vie. Un bon texte est celui qui vous empoigne, qui agit en vous pendant des mois, vous fait écrivain à votre tour. Parce que le bonheur est fugitif, je n’ai jamais su vivre que dans la joie des lendemains à attendre, dans les promesses non tenues car déjà oubliées et remplacées par des nouvelles…

— Tu crains la déception.

— La déception est le quotidien du présent. Je mets des tonnes de produits pour l’empêcher de me piquer.

— Et sont-ils efficaces ?

— Les insectes sont trop nombreux. Et pourtant j’accepte le monde tel qu’il est. Me croirez-vous j’ai appris à l’aimer de tout mon cœur, même si je me réfugie toujours dans l’avenir, si je ne tolère que les commencements et précipite les fins de peur de les voir arriver, ce qui est en un sens idiot. Au moins j’essaye, dans une sorte de superstoïcisme, de contrôler les chutes à défaut de pouvoir les éviter.

— Pourquoi ne pas simplement te laisser aller au bonheur ? Tu pourrais ne manquer de rien.

— Il est toujours bon d’avoir conscience de sa blessure. Je ne la guérirai pas, je l’ai apprivoisée même si elle me fait mal, toujours. La souffrance est un fardeau qui nous pousse vers le haut. Ne garde-t-on pas les seuls écrits du désespoir, n’allons-nous pas vers les autres qu’aux seuls moments de détresse ? Sans elle, il ne me resterait alors qu’à devenir une amibe. Combien de fois m’as-tu parlé de la sorte, Père ?

— J’inaugure.

— C’est bien tard.

— C’est assez tôt.

— Non. Vous vous réveillez peut-être déçu d’avoir dormi tout ce temps. Moi j’ai vécu, j’ai quitté la maison parentale où vous ne m’avez pas aimé !

— Nous t’avons aimé tout le temps.

— Alors pourquoi alors m’avez-vous donné cette mère ?

— N’est-elle pas la meilleure ?

— Non et le savez. Vous ne vous êtes jamais respecté, vous vous êtes amolli en l’aimant, aplati après m’avoir eu, je suis votre fils unique, vous avez mis l’entièreté de vos désirs en moi, j’étais jeune et je vous ai vu rapetisser, j’ai grandi avec la mémoire d’un père conquérant, celui dont grand-père me parlait, celui qui s’est perdu entre la frontière espagnole et Paris. Quelles couleuvres avez-vous dû avaler pour n’être en France qu’un bourgeois plat et imbécile alors que vous étiez un guerrier, un poète, un lion ? J’ai grandi orphelin de l’homme que vous avez été, j’aurais préféré vous savoir loin à la tête de je ne sais quelle guerre homérique plutôt que de vous voir avachi dans l’existence comme si vous aviez terminé de lutter. Comme vous étiez vivant et mort à la fois ! Moi, j’étais toujours en marge et dans le silence-même, je vous ai vu vous dissoudre dans le brouillard de la futilité, mais je n’ai jamais oublié les paroles que vous me disiez lorsque j’étais enfant et que vous me parliez de Madrid, de Granada, de Córdoba et de Barcelona… C’est Maman qui vous a embourgeoisé, qui vous a domestiqué, j’aurais préféré être votre compagnon d’arme, paradoxalement, bien que je ne partage pas vos idées politiques. Au fond, c’est lorsque nous nous querellons que je nous trouve plus proches l’un de l’autre…

— Mais je suis heureux dans cette vie que je partage avec ta mère.

— Et je vous le reproche. En avez-vous une seule raison ? Votre vie est une ruine et vous êtes heureux, et les éclopés se vautrent dans leurs ridicules, et les imbéciles gloussent, et les simples bénissent leurs misères, et il est du lot des voyants de souffrir à leur place, et je devais veiller avec vous…

— Tu es bien dur et arrogant !

— Vous m’avez abandonné. Vous êtes mort il y a des années dans les bras de la médiocrité, après vous être battu pour des idées fantasmagoriques, et pas même votre fantôme ne se souvient encore la direction que vous m’aviez indiquée : « Oultre, toujours plus oultre ». 3

Son visage est serré, dur, crispé comme prêt à mordre. Parce que je le pousse dans le gouffre qu’il a creusé à ses pieds ? Parce qu’il me déteste ?

— Etait-elle seule ? — lui demandé-je.

— Pardon ?

— La fille, en partant, était-elle seule ?

— Imbécile.

Et même son dos, lorsqu’il se lève et part sans un mot, semble vouloir m’insulter.

— L’addition, s’il vous plait.

— Vous réglez les trois cafés, c’est ça ?

— Oui. Les comptes ce n’est pas à vous que je les devais.

Photo d’entête : extrait de “Picasso” par Karl-Heinz Kasper

Notes

  1. Accordez-moi ici une certaine cohérence. [Note de Juan, évidemment]
  2. Preuve que Juan a lu l’admirable Don Juan de Montherlant puisqu’on retrouve cette idée dans la pièce :
    LE COMMANDEUR : Le démon de midi.

    DON JUAN : Vous êtes trop aimable. Disons : le démon d’onze heures du soir. (II, 4, Gallimard, Folio, 1972, 84).

  3. « Nec plus ultra » : formule, entre autres, de Charles Quint.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *