17h15. Natalia et Claudio. Dans un bar près de Sumar.
— Claudio, c’est toi ?
— Oui.
— Tu es l’ami de Jean, le Français, n’est-ce pas ?
— Oui, qu’y a-t-il ?
— Je dois le trouver absolument…
— Tu es Natalia n’est-ce pas ?
— Oui.
Il me semble étonnant de rencontrer ou de revoir tous ses amis le jour où nous devons nous séparer… avec le pressentiment que c’est pour toujours. Comme s’il fallait que je fasse un bilan, ou… voilà, c’est ça : comme une scène de mauvais film policier où à la fin quelqu’un révèle tout le fin mot de l’histoire et où on revoit tout avec l’explication…
— Oh… Il vient de partir, en fait. Nous étions ensemble à boire un verre et comme j’allais embaucher dans peu de temps, et qu’il avait à faire apparemment… Mais il ne m’a pas dit quoi… Je ne peux même pas t’aider à le chercher je dois aller à Sumar, travailler. Je suis désolé.