Seule la participation bénévole de la masse des ouvriers et des paysans, dans l’enthousiasme révolutionnaire, au recensement et au contrôle sur les riches, les filous, les parasites et les voyous, peut vaincre ces survivances de la maudite société capitaliste, ces déchets de l’humanité, ces membres irrémédiablement pourris et gangrenés, cette infection, cette peste, cette plaie que le capitalisme a léguée au socialisme. […] Pas de quartier pour ces ennemis du peuple, ces ennemis du socialisme, ces ennemis des travailleurs. Guerre à mort aux riches et à leurs pique-assiettes, les intellectuels bourgeois ; guerre aux filous, aux fainéants et aux voyous. [… Il nous faut] débarrasser la terre russe de tous les insectes nuisibles, les puces, (les filous), les punaises (les riches) et ainsi de suite. Ici on mettra en prison une dizaine de riches, une douzaine de filous, une demi-douzaine d’ouvriers qui tirent au flanc. […] Ou encore on fusillera sur place un individu sur dix coupables de parasitisme.

Lénine, janvier 19181

Micro-sommaire du chapitre

§1§2 – §3 – §4 – §5 – §6 – §7 – §8 – §9 – §10 – §11 – §12 – §13 – §14 – §15 – §16 – §17 – §18 – §19 – §20 – §21§22§23§24§25§26§27§28§29§30§31§32§33§34.

Référence

  1. Cité dans COURTOIS Stéphane, [2007] Dictionnaire du communisme, 345-346.